Au XIIe Siècle, Recquignies formait déjà une paroisse. Alors son nom s'écrivait Réghignies, Righegnies, Herguignies, et le plus souvent Réchignies, d'où l'origine du nom des habitants de Recquignies : "Les Rechigniens".
Recquignies veut peut-être dire "habitation de la limite" de recht et rech : limite, démarcation en Tudesque (Germanique. Il est possible que cette dénomination doive son origine à la situation de cet endroit relativement à la ville de Maubeuge, où le Tudesque a dû régner dans tout le reste du pays pendant les VII, VIII, IX et Xe siècle), et inny et ignies, terminaison que l'on retrouve dans le nom de beaucoup d'autres villages du pays traduite par Habitation, Demeure.
Le territoire de Recquignies renfermait autrefois cinq fiefs relevant de la Pairie de Barbençon (titre et dignité d'un pair, autrefois Grand Vassal du Roi). Le plus important de ces fiefs était la Seigneurie du lieu, autrement dit "Seigneurie de la Carnière". Cette seigneurie consistait en une maison avec jardins de deux bonniers (pièce de terre) environ, en diverses pièces de terre, de prés et pâturages, en un bois de quatre bonniers et demi dit "Bois de la Carnière".
Le Village de ROCQ était formé par un noyau de maisons groupées autour d'une église, et situé sur un terrain pierreux d'où l'origine du nom du Village. ROKE dans les temps anciens.
De temps immémorial, cet endroit a renfermé une seigneurie relevant de la terre de Beaumont dont on a peu de renseignements. Au XIVe Siècle, elle appartenait à Gérars de VIRUE. La demeure seigneuriale, aujourd'hui disparue, se trouvait certainement dans le bas de la rue de la Barque. Il ne reste de cette seigneurie que la ferme (actuellement Ferme du Château).
Dans ses dépendances, se trouvait un moulin appartenant au Seigneur du lieu, où les habitants de Rocq étaient tenus de faire moudre leur grain, ainsi que les habitants de Boussois et de Recquignies par suite d'une cession féodale. Car en 1302, le Comte de HAINAUT augmenta la valeur de ce moulin en cédand à Gérars de VIRUE, ses mousnans (vassaux obligés de faire moudre leur grain au moulin du Seigneur) des villages de Boussois et de Recquignies, à la condition que, si ledit Seigneur venait à mourir sans postérité, les mousnans retourneraient au Comte de Hainaut. Sans doute que Gérars de VIRUE mourut sans enfant car en 1360 son moulin était passé au Comte de HAINAUT qui l'entretenait à ses frais.
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Villes et villages de l'Avesnois est un site participatif destiné à valoriser et à faire découvrir notre territoire.
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